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paroles-et-tralalas

Ce matin

Darck Crystale | 8 | 6/10/2009
C'est vrai les parents ont toujours raison même quand ils ont tord ! (plus connu si tu remplace les parents par chef !!!).
Mais le fait est là.
Les parents ont une autre réalité de la vie, ils ont vécu plus de choses (certes), mais ils oublient que la société évolue, ce n'est plus la même qu'à leur époque. Les choses changent, et ils oublient aussi qu'ils ont été aussi des enfants.
Les parents sont inquiets pour leurs enfants. Ils veulent qu'ils réussissent. Ils les jettent dans l'arène de la vie.
Mais,
ils oublient que se ne sont que des enfants, avec des rêves d'enfants, des jeux d'enfants, et qu'ils ne veulent pas forcement devenir trop vite des adultes. Ils ont besoin d'êtres épaulés, d'être aidés.
Certains ont besoin de plus te temps que d'autres.
Certains veulent plus de tendresses.
Certains ne veulent pas grandir car ils savent se qui les attends et que cela leur fait peur.

Mais,
le rôle des parents est de percevoir cela. Le besoin de chaque enfants est différent.
Ils doivent écouter et observer leurs enfants.
Mais certain parents sont trop obsédés par l'avenir de leurs enfants, qu'ils en ferment les yeux, et du coup ils ne voient pas la détresse de leurs progéniture.

Alors je sais que c'est très dur à vivre, et là c'est le plus dur à faire :
c'est de leur montrer qu'ils ont tord, il faut que tu te battes pour toi, pour ton avenir. Les études c'est chiant (parce qu'on est obligés de les suivre, plus tard on aimerais bien y retourner, mais là c'est par choix) mais malheureusement il faut passer par là.
Fais de ton mieux, peut importe la note, ce qui compte c'est que tu as donné le maximum. Et soit fier de ton travail.
Go, go, go, ... ;-)
Courage, je suis là pour te soutenir (ouais, mais mange pas trop !!!)
mad3869 | 6/10/2009
Ma fille, elle est rentrée en hôtellerie après la troisième sur sa demande, elle en rêvait depuis l'âge de neuf ans.
Moi, vu comme elle était douée en musique et qu'elle détestait pas ça, je lui avais proposé un lycée musique-étude depuis la 6 ème, elle n'avait pas voulu, j'ai respecté.
Elle aurait pu entrer en hôtellerie après la terminale pour faire un BTS après une mise à niveau, on appelait ça les MAN. Ca doit toujours exister.
On peut aussi trouver du boulot en restauration pour la haute saison (été) sans avoir fait d'études hôtelière, et puis j'en connais qui sont entrés par cette porte dans la profession.
C'est très intéressant les études hôtelières et très foncier aussi, beaucoup d'heures de cours, des semaines en TP, ensuite faut rattraper les cours que le reste de la classe a suivi. On voyage pour les stages, on a tout de suite les pieds dans la réalité du monde du travail, sûr!

Faut apprécier ce milieu pour y rester, et il faut se dire que l'on travaille lorsque les autres se reposent, sont en congès principalement. Faut aimer être debout de longues heures, et faire des horaires denses. La motivation doit être très forte.

Voilà un peu de ce que je peux partager au sujet de l'hôtellerie et des études hôtelières.
fleurdatlas | 6/11/2009
C'est dommage que tu ne puisses pas faire une bonne section littéraire et envisager une Khâgne pour plus tard...
AURORA | 6/11/2009
je ne juge personne...je ne le peux, donc je ne jugerai pas ta mère...mais là, au vue de ce que tu écris...plante tes yeux dans les siens, et crève l'abcès...car après c'est comme du poison qui coule dans tes veines...c'est une démarche égoïste en soi car ça ne t'aidera qu'à évacuer tout ce que tu ressens de négatif et je ne dis pas que cela arrangera les choses ou le dialogue...mais parle, parle lui, même si tu penses que cela est vain...les mots sont parfois plus violents que des giffles...
reste pas comme ça petite fée, et vis pour toi, pour toi...
Billy | 6/11/2009
Merci Fleurdatlas pour ton témoignage, et aussi pour ta fille. Peu de parents acceptent le fait que leur enfant ne veuille pas faire ce qu'ils ont décidé.
Je confirme : le BTS est ouvert après nimporte quel baccalauréat, avec un an de remise à niveau. C'est d'ailleurs ce que je compte faire, si j'ai mon bac un jour...

AURORA, c'est vrai c'est dommage, je ne peux pas faire autrement : ma mère méprise la section L. Cela me dégoute de l'entendre parler des littéraires alors qu'elle n'y connais rien, elle a fait l'équivalent de mon bac, soit un bac scientifique option sciences de l'ingénieur, je ne sais pas comment ça s'appelait.
Mais ça se voit qu'elle déteste l'idée de bac L.

spirAl... si c'était si simple, je le ferai, bien sûr. Mais j'ai trop peur du conflit que ça entrainerai, je n'ai pas d'autres ressources que mes parents pour le moment, je ne sais pas du tout me débrouiller toute seule, et je sais que si j'agace trop ma mère, l'année prochaine dix huit ans en octobre, elle hésitera pas à me foutre à la porte.
alors moi pas con moi fermer (enfin essayer de fermer) ma grande gueule.
Darck Crystale | 6/11/2009
Darck Cristale, je peux te témoigner autre chose concernant le fait d'exprimer en face ce que l'on ressent à ses parents:
ma cousine, il y a des années (poussée par sa psy et son sophrologue) a dit à ses parents tout ce qu'elle ressentait de leur attitude à son égard, elle a "craché" sa peine et sa douleur. Elle l'a fait vis-à-vis de moi également à l'époque.
Ses reproches vis-à-vis de moi n'avaient pas lieu d'être, elle me reprochait de l'avoir protégée de l'attitude de ses parents à son égard, et c'était franchement la moindre des choses, j'avais quelques années de plus qu'elle et je ne pouvais les voir la traiter comme ils le faisaient, j'ai fait ce que j'ai pu, ne me reproche rien à ce sujet, bien au contraire, mais n'ai pas réussi l'essentiel: les empécher de lui nuire très gravement, plus gravement qu'ils ne m'avaient nui encore (était-ce possible? eh bien la réponse est "oui, ils ont réussi à lui nuire davantage qu'à moi! sidérant!)

Lorsque ma cousine a reproché tas de choses à ses parents, il y en avait la moitié qui "ne tenaient pas debout", c'est vrai qu'ils ont des torts envers elle et de gros, mais pas forcément tous ceux qu'elle leur a mis sur le dos, tout comme moi je n'avais pas à être engueulée de ce que j'avais fait de bien vis à vis d'elle. Passons! Pour moi, j'ai mis le mouchoir par dessus, pas facile, mais je l'ai fait et j'ai pardonné, mieux encore, je suis allée m'occuper des suites de sa mise au point auprès de ses parents! Ah, elle, elle s'était "libérée" et hop, elle a tourné sa page, super!
Les parents, eux, ils ont failli en passer l'arme à gauche de peine, de désespoir, de mécompréhension. J'ai passé quotidiennement plus d'un an à reexpliquer la situation, pourquoi leur fille leur avait dit ci ou ça, à quoi ça se rapportait en vérité, et à quoi ça se rapportait dans sa mentalité à elle, leur expliquant que moi aussi j'en avais pris plein la poire et pour rien! Je les ai consolés très souvent, je les ai écoutés, calmés, je leur ai demandé de relativiser, de se mettre à sa place, etc...
Ensuite, de loin en loin, des piqures de rappel pour leur reexpliquer.
Et toujours ces incompréhensions, ces chagrins qui revenaient.

Bon, ma cousine se pointe en début de semaine, c'est elle qui m'a appris que notre fille Maider était décédée! de plus, elle a passé des heures à discuter avec ses parents et moi, puis avec moi en privé, et là je lui ai dit combien ses parents avaient été choqués, malades, malheureux de certains reproches non motivés, et combien j'avais dû veiller au grain et réparer les pots cassés, et que c'était toujours à refaire! Elle m'a répondu qu'elle avait fait ce qu'elle devait un point c'est tout!
Très bien! on n'en sort donc pas de cette histoire, me suis-je dit.

Le lendemain, elle revient me voir, elle me dit qu'elle a reparlé avec ses parents, qu'elle leur a dit qu'elle ne s'était pas rendu compte à l'époque combien elle leur avait causé de peine et combien elle leur avait fait de reproches non motivés, elle leur a demandé pardon pour ces explications trop musclées qui avaient failli les zigouiller, et a expliqué qu'elle ce qu'elle voulait à l'époque c'est se délivrer de sa rancoeur contre eux et soi-disant "mettre tout à plat", ce qui n'était pas forcément le cas, etc...

Elle m'a dit que cette dernière démarche lui avait fait un bien terrible, ouvrir les yeux de tous les côtés, se modérer, demander pardon pour les reproches non motivés et la peine supplémentaire faite, et elle a dit que ses parents étaient enfin soulagés de comprendre pourquoi elle les avait agressés avec autant de violence et de subjectivité sur des points qui ne le méritaient pas du tout. (pour les erreurs qu'ils ont faites dans le temps vis à vis d'elle, ça fait longtemps qu'ils les ont comprises et reconnues)

Moi je peux enfin respirer tranquille de ce côté là, tant d'années en porte-à-faux (et des calomnies sur mon compte de la part de la cousine parce que je m'occupais de ses parents/ elle ne savait pas ni comment, ni pourquoi je m'en occupais, mais ça ne "lui passait pas", en plus!)
à présent point d'orgue, ouf!

je pense que tu réagis sainement en ne voulant pas trop vite ruer dans les brancars, si tu as besoin de ton entourage parental, même s'il n'est pas "idéal", en effet, ne lui donne pas l'occasion de te fiche à la porte moralement ou concrètement, de "divorcer" totalement de toi dans l'incompréhension d'un moment de tension extrême où tu dirais tout ce que tu ressens mais ne serais pas comprise, et ne comprendrais pas ce que tu origines alors chez tes parents par cette attitude. Il est en effet sage d'attendre et réfléchir pour que le moment venu de vivre un temps d'explications il puisse se faire le plus calmement et objectivement possible.
Pour le bien de tous.

Bisous à toi
fleurdatlas | 6/12/2009
http://s-div2.karmaos.com/post/43
c'est le moment!
fleurdatlas | 6/12/2009
Merci fleurdatlas...
Darck Crystale | 6/12/2009
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