Il paraît que la vie est belle et ne demande qu'à être vécue, que les efforts sont récompensés.

Je rentre chez moi et je trouve un bébé qui ne peut plus parler d'être enroué à cause des pleurs. Un mec à poil sur un matelas sans draps. Qui dort.

La vie est belle mais vous me la rendez tellement impossible... Je dois encore faire le tampon, je dois encore pousser au cul pour avancer, je ne peux pas juste tout envoyer en l'air.

J'ai passé la meilleure semaine de toute mon existence, accentuée par le fait que PM n'est pas un gosse à trainer derrière soi comme Thomas.

J'étais bien.

J'avais peur de rentrer.

Putain de vie pourrie.

Demain, si Thomas ne le fais pas, j’appellerai ses parents pour leur dire qu'on a rompu et j'en profiterai pour leur demander de venir le chercher parce que je ne veux plus vivre avec lui.

Un gosse est plus facile à élever que deux.

J'ai besoin de me séparer de lui.

Pour vous donner une idée, on dort encore dans le même lit, et ça commence à me rendre malade. Il me rend malade. Il ne veut pas comprendre ce que c'est qu'être adulte, ce que c'est que gagner de l'argent ou simplement se donner les moyens d'avancer.

Le seul moment où il est sorti de l'appart c'était pour aller à un concert.

Je n'en peux plus.

Paris me manque déjà.

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