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paroles-et-tralalas

Mon dictionnaire

Darck Crystale | 7 | 12/23/2009
Bon, après avoir tout lu, ouf, (tu en a des choses à dire finalement, et toi qui me dit que tu n'a jamais rien à dire , lol), je remarque que je n'y suis pas ...
Es-ce que cela me dérange ?
En fait :
oui et non, (c'est juste mon égo qui parle, je serais "fier" que tu mentionne mon nom - si tu dit du bien de moi, lol)
Alors dans quel camp je me trouve ? (ceux que tu détestes ou ceux que tu apprécies)
Je connais pas ta réponse (qui ne viendra peut-être jamais), mais tu me connais je suis toujours quelqu'un d'optimiste. Alors je vais me positionner du coté de ceux que tu apprécie ...
Et puis si ce n'est pas le cas .......... tant pis pour moi, je ne t'en tiendrais pas rigueur.

Demain le soleil se lèvera (sur ton visage d'ange), je t'embrasse très fort Dack
mad3869 | 12/23/2009
"Il faut vivre, oui, mais il faut vivre en étant vivant."
Comme ya pas 36 maniéres d'être en vie, tu aurais tu te limiter à
"Il faut vivre, oui"... et je te trouve gonflée....
En plus, si tu pouvais savoir à quel point j'aime la vie et ceux qui me sont cher...
y compris toi et tes sottises .... il faudrait simplement penser à mettre un peu d'ordre dans ta tête et tes sentiments, c'est tout .
Tu es un petit bout de femme de coeur, de rêve et de douleur: Ce n'est pas un trés bon cocktail, il faut en changer sans violence, doucement, tout doucement, avec précaution.
Nous en reparlerons quand tu voudras bien et quand les dindes seront plumées. OK?
troll | 12/23/2009
Paixioix
xioix | 12/23/2009
Moi, gonflée ? Effectivement, je le suis. Parce que tout me gonfle, justement ! Tout le monde s'estime malheureux, tout le monde a des problèmes, tout le monde voudrait VIVRE MIEUX, mais ça veut dire quoi, VIVRE MIEUX ?
J'ai essayé de vivre heureuse, de vivre vivante, mais dans la configuration actuelle de ma situation de logement, je peux pas.
Je supporte plus mo pas-chez-moi, vu qu'en plus, c'est la maison de mes parents. Je supporte plus mes parents. Je supporte plus cette pression sur moi, j'en ai marre ! Je n'ai pas de liberté !
Pourtant, tant de gens voudraient vivre comme moi, ils se disent qu'ils seraient heureux à ma place ! Et bien, ce n'est malheureusement pas mon cas.

Mes sottises ? C'est facile de dire ça, de l'extérieur.
Pour moi, c'est loin d'être une bêtise, c'est un choix, c'est tout.

Je suis un bout de douleur oublié là, et j'aimerais vivre libre...




C'est tellement plus simple d'être violente...
Darck Crystale | 12/23/2009
Curieux pour moi de poster ici. Nous ne nous connaissons pas, je n'ai vu ta signature que sur le blog d'Aurora, croisée par hasard. Et puis j'ai lu un message ce soir, un message qui parlait d'en finir pour de bon. Et comme c'est encore un soir où le noeud dans l'estomac qui m'accompagne depuis des années m'empêche de dormir, j'ai eu le sentiment (idiot sans doute) de devoir laisser un commentaire ici, après avoir lu ta longue liste de message aux vivants. Bien écrite, au passage, cette liste. Il y a ici un talent qui ne demande qu'à éclore, si on lui en laisse le temps.

Mais revenons au coeur du sujet. En finir. C'est un sentiment que j'ai connu il y a quelques années, et qui revient murmurer quelques mots à mon oreille de temps à autre. Mais je sais le tenir à distance maintenant, heureusement. Une amie un jour a décrit le suicide comme l'acte de quelqu'un qui cède sous la torture. Je crois que je n'ai jamais entendu de meilleure définition. Quelques idiots parleront d'un acte lâche, ceux-là même dont l'aveuglement empêche de ressentir l'absurdité de notre existence. D'autres resteront interdits, ne comprenant pas comment quelqu'un qui "devrait être heureux" peut en arriver là ("quand on pense aux gens qui sont vraiment malheureux, ma pauvre dame !"). Et d'autres stupidités de ce genre, comme si l'on pouvait sonder l'âme humaine et y mesurer la souffrance sur une échelle universelle. Et puis, il y a les gens comme mon amie, qui décrivent les choses par des mots simples et justes: "céder à la torture". Et dans ces mots, il y a un élément essentiel: c'est que la douleur vous aliène. Et être aliéné, c'est ne plus être soi-même, par la définition même du mot. Difficile de rester soi-même face à la douleur. Chacun y cède inévitablement, car chacun a son propre seuil de tolérance. Et les chanceux parmi nous sont ceux qui ne s'en approchent jamais vraiment, devenant souvent oublieux des conditions qui pourraient, si la chance tournait, les y amener.
Alors que dire après tout cela ? Que j'ai approché ce seuil moi-même, dans une réaction qu'on appelle dépression. Et que c'est mon entourage (à qui je n'ai parlé que bien plus tard de mon désir de mourir) qui m'a permis de m'en éloigner. Souvent sans le savoir d'ailleurs, ou plutôt, sans savoir que j'en étais si près. Simplement en me montrant leur amour au bon moment, presque par instinct, et surtout, surtout ... sans jugement. Je leur dois la vie, probablement. Ou pas. Qui sait à quel point il faut être près du seuil pour basculer ?

Ce que je veux te dire après ce long (et creux) discours, c'est que tu dois être convaincue que ce n'est pas entièrement toi qui parle, lorsque tu parles de mettre fin à tes jours. A ce moment précis, tu deviens ta douleur, un peu à la manière d'un malade chronique qui, peu à peu, devient sa maladie. Mais au contraire de beaucoup de maladies, celle-ci n'est pas incurable. Je ne dis pas qu'elle est facile à guérir, non. Pour ma part, je n'ai pu dépasser les quelques moments où j'étais trop proche d'en finir qu'en basculant dans des addictions que je ne peux pas conseiller. En passant d'une aliénation à une autre, en quelque sorte. Mais l'âge sans doute y faisait, j'avais déjà presque 20 ans de plus que toi lorsque cela s'est produit. Beaucoup de temps passé à devenir peu à peu ma douleur, malgré moi, en quelque sorte. A devenir ma dépression. Mais peu à peu, avec l'aide de la femme que j'aime, je redeviens moi-même, ou plutôt, celui que je devrais être.
Alors tu dois te convaincre que tu as, toi, beaucoup de temps pour pouvoir devenir toi-même (à 18 ans, je n'ose pas dire "redevenir"). Il faut du temps pour devenir ce que l'on est, et tellement de choses vous en éloignent chaque jour ! Mais ne te laisse pas devenir ta douleur. Laisse-toi une chance. N'imagine pas qu'elle te quittera, comme par enchantement. Non, elle sera là, présente, mais en la gardant à distance, au jour le jour, tu parviendras à être ce que tu es, et à ne pas devenir juste "elle". Car tu es forcément bien plus que juste "elle".

Même si l'on ne se connaît pas, j'aimerais que tu me fasses confiance à ce propos. Car tous les messages que j'ai lu sur ce blog et sur celui d'Aurora à ton sujet me montrent combien les gens qui t'ont suivie ont été touché par ta personnalité. Alors donne-lui une chance, à cette personnalité apparemment si riche et si attachante.

Maintenant, après ce long discours de vieille chose que je suis (à mon âge avancé), je vais doucement remonter dans la chambre où dorment ma femme et la petite fille d'un an qui respire doucement en serrant son ours dans ses bras. Et même si la douleur est toujours là, je serai heureux de ne jamais l'avoir laissé gagner, juste pour ce moment où ces respirations endormies m'auront donné raison de ne pas lui céder.
Joyeux Noël Dark Crystale, et à bientôt peut-être.

Un inconnu, qui sans doute le restera.
vanillaldehyde | 12/24/2009
moi aussi j'ai un dessin que tu as fait pour moi, un dessin d'elfe

Djam avait dit que je m'expliquerai
il avait raison, je l'ai fait
maintenant à savoir si tu sauras comprendre ce qu'il se passe
même si tu ne comprends pas je te donne les url des textes:
http://kaleidoscope.karmaos.com/post/212
et
http://unepassante.karmaos.com/post/224

et de ma réponse d'aujourd'hui à toi
http://unepassante.karmaos.com/post/223#comment_4


voilà, je vais continuer à me reposer un certain temps, puis je reviendrai bloguer mon conte (avec une dédicace spéciale pour toi)

très gros bisous à toi

vis et deviens!
moi je reviendrai...
fleurdatlas | 1/2/2010
Donne moi vite de tes news Ma Tite Dark, s'il te plait, elles me seront transmises. Je t'embrasse fort, te serre fort dans mes bras, n'abandonne pas la lutte, je serai bientôt un exemple qui pourra peut-être, du moins je l'espère, t'aider, pour que tu puisses enfin aimer et vouloir vivre. Je pense à toi.
Titepuce | 1/24/2010
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